Le Dragon qui se dresse devant vous va vous enseigner qui vous êtes !
mais non, ne vous détournez pas en pensant que c’est un animal qui n’existe pas ! Jouez le jeu, vous aurez des surprises !  D’abord il est tout petit, il tient dans une main, non, dans votre foie… Il est tout vert et bleu, mignon, attentif, détendu, gracieux, il est nourri par vos parents de lait et d’amour, tout va bien !

Le souffle du Dragon amène le vent du printemps !

En fonction de notre état interne émotionnel, il va accentuer les tendances de chacun à ouvrir les yeux sur un monde de mécontentement, d’agressivité, de lassitude, d’imcompréhension et d’angoisses.

Quel est le moment le plus doux de la journée ? Le moment où je dors.

Mais pour certains, c’est une véritable bataille !

En repassant en silence toutes les activités, contrariétés, et interrogations, en s’agitant avec agacement, dans le noir, tout énervé(e)s, les pieds remuants sous les draps, quand ce n’est pas tout le corps qui tourne sur un côté, puis sur l’autre !

Les machoires se serrent, les yeux se crispent… Qui dort bien dans ces conditions ? Personne.

La colonne vertébrale est le mas du navire. Elle doit être souple et flexible, et en même temps forte et solide.Chaque vertèbre raconte une histoire, liée à notre passé.

C’est aussi un chemin pour la petite circulation céleste, parcouru avec l’attention, et l’intention, qui monte le long de la colonne vertébrale en même temps que l’inspiration, jusqu’au sommet du crâne, et qui redescend en passant par le bout de la langue tournée au palais, jusqu’au Tan Tien.

Cette pratique, mises en action quotidiennement apporte les plus grand bienfaits. C’est en fait le circuit naturel de l’énergie des vaisseaux Gouverneur et Conception, alimentant tous les méridiens.

Penser à une île, c’est évoquer la beauté de la nature dans ses contrastes et sa variété. L’animal commun à ces deux éléments, la tortue, fait penser à la facilité de changer selon le contexte.

Pour l’être humain, c’est pareil. Il nous faut seulement être conscient de « nager » dans l’eau de nos émotion, et changer volontairement de paysage interne.