Exercices de Qi-Gong

Voilà un sujet merveilleusement connu. Nous savons bien l’importance des mots, mais aussi nous savons comme ce blablabla incessant du mental peut nous faire flotter au-delà ou en- deça de l’amour. D’ailleurs que savons-nous de l’amour ?

Un sentiment qui prend le ventre, la poitrine et le coeur ? Un pincement qui tiraille et fait mal ? Une plénitude qui apaise l’âme et rempli le regard ? Un voyage sans carte ni boussole ? Une expérience de totalité ?

Où quelque chose de léger, de joyeux, de libre comme l’air qu’on respire qui nous traverse et nous nourrit au passage, comme ça pour le plaisir, sans attente ni projection, qui ressemble à tout ce que l’on regarde le coeur rempli d’espace, et qui touche chaque objet, chaque plante, animal, pierre, personne !

« Les yeux sont les miroirs de l’âme » est une phrase bien connue. Mais le commun des mortels en reste à cette image de reflet, et ne va pas plus loin.

Dans le Qi-Gong, il est enseigné que les yeux sont les fenêtres du Foie. Que l’émotion négative du foie c’est la colère, et l’émotion positive la bonté. On en reste là.

Dans la réflexologie, toute la zone sous les orteils se rapporte aux yeux.

Bonjour soleil ! Rien de plus beau que cette lumière dorée qui pointe son nez à ma fenêtre le matin au réveil ! J’ai l’impression de renaître chaque jour en puisant ma force dans cet astre resplendissant qui me remplit de joie. Le laisser glisser en moi pour me combler de sa caresse et de toute sa chaleur me nourrit de bien-être. Pourquoi un tel attrait, pourquoi cette relation parait-elle si vitale ? Parce que le soleil est l’essence même de notre identité, les origines de nos mémoires cellulaires.

L’éternelle difficulté d’être en équilibre entre la force et la douceur vient d’une mauvaise compréhension de l’Energie qui circule librement en tout être humain.

Librement est un bien grand mot ! car le psychisme en fait un vrai paradoxe.

Quelle liberté a-ton sans conscience ? On apparente très souvent la force à l’aspect masculin de l’action. Et la douceur à la qualité féminine, passive.

Nous passons notre temps à vouloir contôler nos émotions, pour faire bonne figure, même quand on a envie de hurler. Pourquoi ? Parce qu’on nous a appris à porter un masque pour plaire aux autres, pour cacher sous des manteaux d’hypocrisie nos souffrances, comme si ça les faisait disparaître, comme si le mensonge allait réussir à effacer la vérité !