Image Un vent de folie !

Oui ! le vent souffle en rafales, en tourbillons, et les feuilles s’envolent comme tout ce qui se trouve sur son passage et qui ne pèse plus, qui ne compte plus, ou qui ne connait pas sa destination !

N’avez-vous pas remarqué comme vous êtes vulnérable dès que vous ne savez pas ce que vous voulez ?

C’est ce que nous enseigne cette magnifique saison qu’est l’automne ! C’est un temps pour réfléchir, faire le point, ranger, choisir ce qu’on garde, ce qu’on jette ou qu’on laisse partir avec un sourire de reconnaissance  pour les bons moments passés ensemble, que ce soit un objet familier, ou une relation particulière. La nature nous enseigne si bien notre histoire !

Le vent fort peut réellement perturber les énergies en les dispersant dans toutes les directions… D’où l’importance d’être centré.

Nos poumons deviennent l’organe principal, le plus actif pour nous rappeler notre lien à l’élément AIR, et à nos pensées, ces fameuses pensées qui déterminent nos sentiments, et nos expériences de vie ! « bon », « mauvais », nous interprétons tout ce que nous voyons, et nous ressentons tout, comme ce vent qui nous caresse le visage, ou nous giffle quand il se déchaine et qu’on insiste en luttant pour avancer.

Dans le Qi-Gong, on déploie les ailes ! et on s’envole en suivant le courant !

Mais à l’abri, dans la visualisation interne. Jamais dehors quand le vent souffle !

C’est un entraînement de l’Esprit, une préparation à bien installer comme pratique préventive.

Tout d’abord expirez en posant vos mains sous les oreilles, les pouces sur les clavicules, les coudes étirés vers l’arrière. Rentrez le ventre, serrez les fesses.Inspirez tout en faisant un mouvement circulaire et en remontant retournez les oreilles. (Préparation des reins) soulevez légèrement la tête ; redescendez  en massant les côtés du cou.

Trois fois.

Puis faites le même mouvement, mais prolongez la descente sur les poumons, les aisselles, coudes en arrière, et passez sur les reins. Expirez longuement, la tête renversée en arrière. Trois fois aussi.

Folie ou pas, le vent n’aura plus de prise sur vous… !