« L’honnête homme remonte la pente, l’homme vulgaire la descend. » Confucius
Allez, l’idée d’une montagne me plait bien pour imager cette phrase du maître qui a influencé la Chine pendant des siècles. Oui, et j’aime bien cette idée que l’homme n’est ni bon, ni mauvais… il est « perfectible. »
Cela encourage évidemment le travail sur soi, et dans cette optique la montagne se monte par la conscience du chemin à parcourir. On a toujours le choix de monter, ou de descendre. Mais tout cela donne bien, cependant, une notion de jugement. Si on descend on est vulgaire, si on monte on est honnête !
Je préfère l’idée de la spirale, qui entoure notre propre montagne, et nous permet d’accéder à la plénitude du cercle accompli dans le mouvement.
C’est pourquoi je vais vous donner un mouvement de Qi-Gong, qui va vous faire monter et descendre sur vous même.
Ce Qi-Gong vise à lâcher-prise avec les exigences du mental. Accepter l’instant tel qu’il est !
Se positionner, mains sur tan tien, avec les pieds écartés de la largeur des épaules. Dégagez les bras, coudes arrondis devant soi, en posant les mains, l’une sur l’autre, face à la terre. Creusez le ventre en descendant les bras qui tiennent un ballon d’énergie qu’ils vont déposer sur la terre et remonter en basculant le bassin. Les bras forment des volutes sur la droite puis la gauche, au-dessus de la tête, les mains se retournent vers le ciel et redescendent comme en plongeant, toujours en arrondissant le dos, pour se rejoindre sur le coeur. Enfin sur tan tien. A recommencer trois fois.
